Fonds Thierry Peeters

Portrait Alice Guy fonds Thierry Peeters

A propos du fonds Thierry Peeters, par Thierry Peeters
"Le fonds Thierry Peeters comprend 400 documents sur la vie d'Alice Guy Blaché-Bolton, reconnue sous le nom d'Alice Guy, mon arrière-grand-mère. Les photographies et les documents qui le composent proviennent des États-Unis, de Belgique et de France, notamment de Paris. Éparpillés dans le monde, j'ai constamment cherché à les récupérer, à l'instar de son press book qu'elle avait prêté à Victor Bachy pour l'édition d'un ouvrage sur sa carrière, et que son fils m'a restitué. Je suis toujours à la recherche d'une partie du fonds prêtée à Francis Lacassin pour un livre sur le cinéma. Malheureusement, étant décédé, les documents sont entre les mains d'un romancier français qui, je l'espère, les restituera, bien que j'en doute. Il existe un second fonds disponible au MoMA à New York, versé par ma grande-tante Simone Blanche-Bolton. Il regroupe des documents familiaux appartenant à des petits-neveux d'Alice Guy. La Société des amis d'Alice Guy a confié la diffusion de mes archives à Signatures par l'entremise d'un designer solaire, Fidel Chapo aujourd'hui disparu. Si l'agence n'est pas spécialisée en fonds historique, elle est portée par des femmes qui partagent mes valeurs et ma volonté de faire connaître Alice."

A propos d'Alice Guy (1873-1968)
Contemporaine des Frères Lumière, de Léon Gaumont, de Georges Méliès, de Charles Pathé et de Gustave. Eiffel avec lesquels elle entretenait une profonde sympathie. Née Alice Guy le 1er juillet 1873 à Saint-Mandé en France, elle décède en tant qu'Alice Blaché-Bolton le 24 mars 1968 à Wayne, New Jersey, aux États-Unis. Première réalisatrice de l'histoire du cinéma mondial, Alice Guy a associé dès 1895 l'image animée des Frères Lumière, le roman de fiction et l'art théâtral. Elle réalise ainsi La Fée aux choux dès 1896 chez Gaumont, le premier film de fiction de l'histoire cinématographique universelle. Libérée de toute contrainte masculine, elle crée en 1910, près de New York, son propre studio de cinéma, La Solax, et entame une production incroyablement féminine. Alice scénarise la société de l'époque et réalise 200 superproductions jusqu'en 1921, avec un succès retentissant.