Camille Claudel

Le photographe Michel Séméniako aurait pu écrire cette lettre un soir de janvier 2006 : Chère Camille, J’ai passé deux jours à épousseter de lumière vos plâtres et quelques bronzes. Le plâtre absorbe avidement la couleur, le bronze, la repousse, la reflète, scintille. Votre famille m’avait ouvert tout grand la maison du Tardenois où j’ai pu m’enfermer dans une pièce du premier étage et faire le noir en obturant hermétiquement toutes les ouvertures ; même le trou de la serrure. Baignées de ténèbres et feuilletées de faisceaux colorés, j’ai fait sortir de l’ombre vos sculptures et sculpté de lumière mes images quand, à tâtons, c’étaient vos mains que je cherchais : les ai-je trouvées ?

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